Dans un contexte économique où le chômage touche toujours très durement les jeunes et les personnes sans qualification, le gouvernement a déployé fin 2018, son grand chantier pour redonner une image positive et compétitive à ce contrat de travail malheureusement délaissé. Pourtant, cette méconnaissance prive la jeune génération d'une expérience professionnelle devenue indispensable. Entre augmentations de la limite d'âge, de la rémunération et diverses aides à l'embauche à destination des employeurs, les offres sont nombreuses.
Afin de permettre aux jeunes ou moins jeunes sans qualification d'entrer dans la vie active avec une expérience professionnelle, le contrat d'apprentissage a de nombreux atouts à mettre en valeur. La rémunération basée sur un pourcentage du SMIC, en fonction de l'âge et de l'ancienneté de l'apprenti, a été augmentée pour atteindre une revalorisation de 30 euros. Néanmoins, au-delà de 25 ans, les apprentis touchent toujours 100% du salaire minimum de croissance.
Autrefois soumis au calendrier scolaire, le contrat d'apprentissage peut à présent être signé en cours d'année. Si la signature imposait une garantie d'emploi jusqu’à la fin de la formation, à présent, l'employeur a la possibilité de rompre le contrat à condition de justifier d'une faute grave ou d'une inaptitude. De son côté, l'apprenti ne perd plus son année si son contrat est rompu. Il a la possibilité de reconduire la date de fin de son contrat. Sauf, s'il est également exclu de son CFA.
Dans le but de convaincre toujours plus d'entreprises les aides à l'embauche sont regroupées dans une seule et unique aide pour les contrats signés à partir du 1 er janvier 2019. Ceci dans le but de rendre plus simple l’accession à ces coups de pouce financier pour les entreprises éligibles de moins de 250 salariés.